Background

Lorsque les intermédiaires de recrutement mettent en relation les travailleurs migrants avec des opportunités de travail décent dans les pays de destination et qu'ils sont correctement réglementés, ils jouent un rôle crucial, facilitent l'efficacité du marché du travail et contribuent à des efforts plus larges en matière de justice sociale.  Malheureusement, les travailleurs migrants sont souvent victimes d'abus et de discriminations et sont trois fois plus susceptibles d'être victimes de travail forcé. Parmi les abus les plus courants figurent la tromperie sur les conditions de travail, la confiscation des passeports, les déductions salariales illégales, la servitude pour dettes due aux commissions de recrutement et aux frais connexes, ainsi que les menaces ou l'intimidation. Ces pratiques peuvent conduire au travail forcé et à la traite des êtres humains.

En 2014, le directeur général de l'OIT a lancé l'initiative pour le recrutement équitable. Fondée sur les normes internationales du travail, le dialogue social et l'égalité entre hommes et femmes, l'initiative adopte une approche holistique du recrutement. Depuis son lancement, l'adoption au niveau national des orientations de l'OIT sur le recrutement équitable a augmenté, en particulier les Principes généraux et directives opérationnelles concernant le recrutement équitable. Plusieurs pays ont mis en œuvre des mesures visant à réformer leurs cadres de gouvernance en matière de recrutement conformément aux orientations de l'OIT sur le recrutement équitable.

Cet événement est l'occasion de mettre en lumière les pratiques prometteuses et les défis pour la réalisation du recrutement équitable dans et à travers les contextes nationaux. Il offre aux mandants de l'OIT et aux autres parties prenantes la possibilité de s'engager dans un échange d'apprentissage entre pairs sur les stratégies d'intégration des directives mondiales sur le recrutement équitable.

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