La troisième phase du projet FAIR a été lancée en Tunisie. Cette troisième phase soutenue par une structure de co-financement entre la Direction du Développement et de la coopération de la Suisse (DDC) et l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS), s'appuie sur les résultats des phases I et II pour continuer et renforcer son action, tout en développant des pratiques prometteuses.

Le lancement de la troisième phase du projet en Tunisie a permis d’atteindre les objectifs suivants :

1. Présentation des éléments clés de la troisième phase du projet FAIR: étendue géographique (globale, nationale), approche stratégique, objectifs, cadre logique, équipe d’encadrement technique, mode de fonctionnement  et spécificité d’un projet Multi-bailleurs.

2. Initiative pour le recrutement équitable de l'OIT: Bref exposé et Questions-Réponses, ressources, y compris les formations délivrées par le centre de formation de Turin (ITC-ILO).

3. Présentation du projet FAIR III en Tunisie:

a) Vue d’ensemble des objectifs et de la stratégie (partenariats, collaboration interne)

b) Résultats phares de la phase II, avec entre autre un regard sur la nouvelle collaboration entre l’OIT et la Fondation Friedrich Ebert en faveur des centres d’accueil pour migrants encadrés par l’UGTT et de la nouvelle convention entre l’UGTT avec l’Union Générale des Travailleurs en Côte d’Ivoire (UGTCI).  

c) Résultats attendus de la phase III

4. Comité de pilotage : validation de sa composition et de ses Termes de Référence

5. Travaux de groupe sur le plan d’activité 

Pour ce faire, le lancement a compté sur la présence du bailleur la Direction du Développement et de la Coopération de la Suisse (DDC) et des parties prenantes :

·         Rania Bikhazi, Directrice du Bureau de l’OIT pour les pays du Maghreb

·         Nasreddine Nsibi, Ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi, Porte parole du gouvernement

·         Nouredine Taboubi, Secrétaire Général de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT)

·         Samir Majoul, Président de l’Union Tunisienne de l’Industrie, Commerce et Artisanat (UTICA)

Ainsi que des représentants des institutions suivantes : le Ministère de l’emploi et de la Formation Professionnelle (MFPE), le Ministère des Affaires Etrangères (MAE), le Ministère des Affaires Sociales (MAS), la Direction Générale du Placement à l’Etranger et de la Main d’œuvre Etrangère (DGPEMOE), l’Agence Tunisienne de la Coopération Technique (ATCT), l’Observatoire Nationale de la Migration (ONM), l’Office des Tunisiens à l’Etranger (l’OTE), l’Agence Tunisienne de la Formation Professionnelle (ATFP), Direction du développement et de la coopération de la Suisse (DDC), le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), l’Instance Nationale de Lutte contre la Traite des Personnes (INLTP), l’Institut de Presse et des Sciences de l’Information (IPSI) et les Organisations Non Gouvernementales, telles que la Fondation Friedrich Ebert.

Le Programme intégré sur le recrutement équitable (FAIR) est un programme global de l'OIT, établi depuis 2015 et dédié à la mise en œuvre de la stratégie du recrutement équitable de l'OIT, axé sur la promotion de pratiques de recrutement équitable. Le programme se déploie tant à l'échelle globale, que dans certains pays d'origine et de destination, ainsi que dans des corridors migratoires spécifiques.

Le projet FAIR III travaillera avec les parties prenantes en Tunisie en soutenant les institutions nationales publiques et privées, les partenaires sociaux, les entreprises et les organisations de la société civile dans la mise en œuvre, le suivi et la réglementation du recrutement des travailleurs migrants. Ces actions veilleront notamment à :

(1) Faciliter l’accès à des informations fiables, à des services migratoires de qualité pour les travailleurs migrant ;

(2) Promouvoir des politiques nationales conformes aux Principes généraux et directives opérationnelles de l'OIT sur le recrutement équitable ;

(3) Renforcer les capacités des parties prenantes ;

(4) Promouvoir les diligences raisonnables ; et

(5) Sensibiliser le public en s’engageant auprès des médias pour améliorer la couverture médiatique de ces enjeux.

FAIR III compte continuer d’investir dans le pilotage et la mise à l'échelle d'innovations, en s'appuyant sur les technologies digitales et les sciences comportementales.